Le jour par jour

140567
– Le 23 avril 2011 à 7h05mn GMT/UTC+2
– Dole -> Ciel dégagé  » Brouillard & Soleil « 
– NW +15°C. SE +13°C.
– Vent: E à 3km/h
Fort de France

  Dole « Les Coteaux de Plumont »
  – « Aménagements, Espace vert, Sport virtuel, Bassins…, Jardinage… »
 Régates virtuelles « Kenroswal39 FC »
  – Planet Solar 2010..« 
  .Monaco.Miami.Cartagènes des Indes.Panama.Iles Galapagos.Darwin.Monaco.
  .Étape 1 Monaco -> Miami…………….4500,0milles/Temps: 35J 00h 36mn/Place: 4033
  .Étape 2 Miami -> Cartagènes des Indes.1162,5milles/Temps: 8J 16h 0mn/Place: 592
  .Étape 3 Panama -> Iles Galapagos……..981,0milles/Temps: 7J 3h 1mn/Place: 2536
  .Étape 4 Iles Galapagos -> Darwin ……8190,0milles/Temps: 35J 11h 52mn/Place: 1806
  .Étape 5 Darwin -> Suez/Monaco……….4390,8/5226milles..Place: 2216/52697.Skippers
  .Gestion Énergie Solaire …Batterie: 624/1000Kw (P.dispo./P.Cons.)81/62Kw/h
  .Vitesse du Catamaran 10,2Nds
  .Régime moteur/81% – Vent SE à 4,3Nds.
  – VELUX 5 OCEANS..« 
  .Punta del Este, Charleston, La Rochelle
  .Étape 1 La Rochelle ->Le Cape………7500milles.Temps ->30j 20h 01mn.Place : 5427
  .Étape 2 Le Cape…. ->Wellington……6066milles.Temps ->21j 23h 02mn.Place : 3203
  .Étape 3 Wellington..->Punta del Este..5472milles.Temps ->19j 1h 50mn.Place : 5351
  .Étape 4 Punta del Este.->Charleston…4404milles.Temps ->24j 21h 22mn.
  .Place :………………………….8269/80819.Skippers
  – Transat Bénodet -> Fort-de-France – monocoque Figaro-Bénéteau
  .Bénodet…..->Martinique…..1165,2/3474,0milles…..: Place : 307
  .Flotte virtuelle:1er – « golf78 TPN »……………..: 145,0milles/23521.Skippers
  .Flotte réelle :4ièm – « Nicolas Lunven (Generali) »..: 265,0milles/17.Skippers
  .Mode auto/Spi léger/Furtif: off/5/Vitesse du monocoque: 8,4Nds./Vent E à 14,0Nds.

  Le Deschaux  – S.L.F.  » –> La Coudre « 
  Damparis    – C.E.M.    »  -> Les cosaques « 
  Besançon     – É.V.    » -> Olympe de Gouges « 


  « La lecture du jour »
  Ada ou l’ardeur : Chronique familiale [roman ]
  De Vladimir Vladimirovitch Nabokov (1899-1977)
  Né à Saint-Pétersbourg
  Est un romancier, poète et critique littéraire américain d’origine russe
  Présentation
  Le château d’Ardis, les Ardeurs et les Arbres d’Ardis, voilà le leitmotiv qui revient en vagues perlées dans Ada, vaste et délicieuse chronique, dont la plus grande partie a pour décor une Amérique à la clarté de rêve, car nos souvenirs d’enfance ne sont-ils pas comparables aux caravelles voguant vers la Vinelande, qu’encerclent indolemment les blancs oiseaux des rêves ? Le protagoniste, héritier de l’une de rios plus illustres et plus opulentes familles, est le Dr Van Veen, fils du baron  » Démon  » Veen, mémorable personnalité de Reno et de Manhattan. La fin d’une époque extraordinaire coïncide avec la non moins extraordinaire enfance de Van. Il n’est rien dans la littérature mondiale, sauf petit-être les réminiscences du comte Tolstoï, qui puisse, le disputer en allégresse pure, innocence arcadienne, avec les chapitres de ce livre qui traitent d' » Ardis « .
  L’avis
  Le parachèvement d’une carrière
  Écrit par un monsieur de soixante-dix ans au faite d’une grande carrière d’écrivain de langue russe puis anglaise, « Ada ou l’ardeur » est l’œuvre « pour laquelle il aurait aime que l’on se souvienne de lui  » (visiblement, il semble que « Lolita » ait largement éclipsé le reste de l’œuvre de Nabokov).
  C’est effectivement une chronique familiale, grandiose, insolente, ironique et onirique, en même temps empreinte d’un fort réalisme (mais pas misanthrope au point de donner dans le sordide comme son « Lolita ») qui me semble caractéristique de Nabokov. Parallèlement au récit est développee une réflexion pseudo-philosophique sur le temps qui plonge le roman dans une autre dimension et le prive en apparence de contact avec le réel, mais qui en fait ne fait qu’y coller beaucoup plus, par de nombreuses remarques ironiques.
  C’est un roman sur l’amour, incestueux, certes, d’une beauté fabuleuse et intouchable, au point d’en être parfois exaspérante.
  Le livre est exigeant, très exigeant (Nabokov ne se lasse pas de fustiger ses contemporains ou moins contemporains (Freud, par exemple) par des références plus ou moins cryptiques), mais d’une construction très intelligente, sur une trame de fond cotonneuse et de temporalite fluctuante qui rend la beauté de l’histoire encore plus éthérée.
  Les lecteurs francophones seront satisfaits d’apprendre que la traduction a été revue par l’auteur (d’éducation trilingue – franco-anglo-russe), ce qui n’est pas une mince affaire lorsqu’il s’agit de transcrire les innombrables néologismes (sous pretexte d’allitérations, de jeux trilinguistiques ou de sarcasmes a peine déguisés) dont il fait usage (également récurrent chez lui).
  Un grand livre, sans aucun doute mon préféré de Nabokov. Une très belle histoire dont les détails sont rendus parfois moins accessibles par l’exigence d’un auteur d’un autre monde (le sien : celui du plurilinguisme, de l’entomologie et de la botanique entre autres).
  La citation
  « Il faut à mon avis écrire pour plaire à un seul lecteur : soi-même .»

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